APD L'agence adventiste internationale d'aide et de développement ADRA demande la libération de trois de ses collaborateurs enlevés sous la menace de revolvers avec leurs véhicules de l'ADRA en date du 16 décembre 2004, tout en parcourant la zone de Labado contrôlée alors par les rebelles sur la route qui la mène de Khartoum à l'ouest du Darfour au Soudan.
Voyageant dans un convoi humanitaire, les trois collaborateurs faisaient partie d'une grande équipe de forage de puits de l'ADRA transportant des équipements et fournitures destinés à réhabiliter 65 puits endommagés et abandonnés, ainsi qu'à construire 45 nouveaux puits. L'Office humanitaire de la Communauté européenne (ECHO) finance ce projet. Le convoi de l'ADRA avait l'autorisation officielle de fournir de l'aide au Darfour.
Chacun des trois collaborateurs, des ressortissants soudanais, est voué à la cause humanitaire et était impatient de partir pour le Darfour en raison des besoins énormes de cette région. " Nous sommes inquiets et profondément préoccupés par la sécurité de nos collaborateurs.
Nous ne savons pas exactement qui les a enlevés et nous n'avons reçu aucune information sur l'endroit où ils se trouvent ni sur leur état.
L'ADRA n'est pas politique ; elle fournit de l'aide à ceux qui en ont le plus besoin ", déclare Byron L. Scheuneman, vice-président directeur et directeur financier d'ADRA International.
" Nous adressons nos pensées et nos prières à ces hommes qui ont été enlevés, ainsi qu'à leur famille. Nous demandons directement à quiconque les détient de les libérer sains et saufs pour des raisons d'ordre humanitaire.
L'eau est le secteur le plus délaissé au Darfour, il est insensé de continuer à détenir ces hommes et ces équipements. L'eau est requise en urgence dans cette région ", explique Byron L. Scheuneman. Les puits prévus profiteront à 80 000 personnes intérieurement déplacées et permettront d'accueillir des membres provenant des communautés de l'ouest du Darfour, une région fortement touchée par les conflits civils qui ont laissé au moins 1,6 million de personnes luttant pour la survie dans les trois états du Darfour.
Le bureau de l'ADRA à Khartoum travaille en étroite collaboration avec les Nations Unies en vue de sécuriser la libération de ses collaborateurs et leur est reconnaissant de l'aide fournie. Travailler dans un environnement si complexe et difficile n'est pas sans risque. L'ADRA apprécie chaque effort visant à améliorer la sécurité des travailleurs humanitaires et de la population touchée. ADRA travaille au Soudan depuis plus de 25 ans et au Darfour depuis juin 2004.
Présente dans plus de 120 pays à travers le monde, l'ADRA aide au développement individuel et communautaire et secourt les sinistrés sans considération d'appartenance politique ou religieuse, ni de l'âge ou de l'ethnicité.